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La peau: une barrière à ménager avec un diabète

Dernière mise à jour : 30 mai 2021

La peau est notre organe le plus important de part sa taille. Elle nous protège de l'extérieur, nous informe sur la température et la douleur, nous assure le contact avec les autres. La peau c'est un tissu connecté et vascularisé qui reflète notre santé. Après plus d'une année de mesures barrières, nos mains ont bien souffert !

Le diabète est un aussi agresseur bien connu de la peau. Tout d'abord en diminuant les défenses de surface face au microbiote cutané, qui en cas de brèche en profite. La peau peut perdre sa capacité de synthèse de sébum et s'assécher notamment au niveau des pieds. Il faut s'en occuper! Les injections répétées d'insuline ou les dépôts d'insuline au même endroit avec une pompe, sont indispensables depuis 100ans pour le traitement du diabète, mais on sait que ces dépôts entrainent une inflammation qui peut se traduire à la longue par de la fibrose (lipodystrophie) et impose d'être prévenue par le changement des zones de traitement. L'arrivée des capteurs de glucose a transformé le quotidien et le bout des doigts...Mais d'autres agressions sont apparues avec la dermatite allergique de contact. On a trouvé les coupables: l'isobornyl acrylate ou IBOA pour les intimes avec le Freestyle Libre entrainant des rougeurs ou des érosions, où même 3 couches de protection ne peuvent rien pour les 4 à 6% des sujets concernés. Il faut alors essayer les autres capteurs comme le Dexcom G6 si l'on est éligible, le Freestyle Libre 2 qui n'a plus d'IBOA, le capteur Enlite 3 et bientôt 4. Mais d'autres allergènes contenus dans les adhésifs peuvent prendre la relève chez le sujet atopique: l’Abitol, le N,N-dimethylacrylamide, l’hydroxytoluene butylé...bref un vrai cauchemard. Et les adhésifs c'est aussi le lot quotidien des cathéters ou des pompes patchs. Certains qui insistent gardent des rougeurs, voire des cicatrices. L'avis dermato spécialisé est indispensable. La peau, c'est aussi la mémoire du diabète et les protéines sous la peau peuvent se transformer avec les années et l'équilibre. Il est facile d'accéder à cette information et à DIAB-eCARE cela se fait en quelques secondes avec la mesure de l'auto-fluorescence cutanée. La peau est notre barrière et la nouvelle frontière à défendre au fur et à mesure des progrès des thérapeutiques du diabète.

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