
Centre des Hospices Civils de Lyon dédié aux adolescents et adultes porteurs d'un diabète, spécialisé dans le diabète de type 1
Ensemble face au diabète
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Un masque chirurgical doit être porté en cas de symptômes respiratoires ou naso-pharyngés dans les espaces dans lesquels circulent des patients
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Dépistage précoce
du diabète de type 1
01 Dépister la maladie
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune induite par le système immunitaire qui attaque les cellules bêta du pancréas productrices d'insuline. L’origine reste encore hypothétique, mais l’environnement et notamment les infections virales semble jouer un rôle déterminant. Les personnes concernées deviennent dépendantes de l’administration d’insuline. Il est désormais possible de dépister le diabète de type 1. Il s’agit de rechercher la présence d'autoanticorps très spécifiques du diabète de type 1 permettant d'identifier avec certitude le diabète avant l'élévation de la glycémie. Le dépistage est une démarche qui reste personnelle et qu'il faut discuter avec son médecin.

02
Prédire la progression
La présence d'au moins deux autoanticorps, puis l'analyse de la glycémie permettent de définir le stade du diabète.
Dans 95% des cas, le dosage des anticorps est négatif, ce qui est un élément rassurant. Par sécurité, on peut le recontrôler avant 18ans.

Pour les sujets positifs, un suivi spécialisé est nécessaire avec un nouveau contrôle dans l'année. Pour ceux qui ont 2 anticorps ou plus, une hyperglycémie provoquée par voie orale et d'autres explorations seront nécessaires.

03
Prévenir l'acido-cétose
Si la maladie est diagnostiquée et traitée trop tard, des complications graves telles qu'une acidocétose diabétique peuvent survenir, nécessitant un passage aux urgences et parfois en réanimation médicale. Des études antérieures indiquent que la prévention de l'acidocétose diabétique au début de la maladie améliore le vécu de la prise en charge initiale et peut améliorer la sécrétion résiduelle d'insuline, ce qui peut conduire à un meilleur contrôle métabolique à long terme.
04
Retarder la progression
La perspective d'interventions thérapeutiques susceptibles de préserver l'insulinosécrétion endogène et de retarder la progression clinique donne un rationnel additionnel au dépistage et à la prise en charge du DT1 préclinique. Le teplizumab a en revanche démontré un bénéfice sur le retard de la progression du DT1 du stade 2 à son stade 3 préclinique, ce qui a conduit à une autorisation de mise sur le marché américain en octobre 2022. Bien que perfectible, il s'agit d'une première immunothérapie capable d'impacter l'histoire naturelle du DT1. Il nous offre donc un traitement de référence qui n'était pas disponible auparavant et qui va accélérer le développement d'autres molécules. Les options thérapeutiques disponibles en soins courants ou en essais cliniques vont ainsi s'élargir dans les prochaines années.
