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Etre équilibré, est-ce un handicap pour accéder à la boucle fermée en France?

Il existe une réelle évidence clinique sur la relation entre l'hyperglycémie chronique et les complications notamment rétiniennes, rénales et neurologiques du diabète. Un nombre limité de sujets porteurs d'un diabète de type 1 (28% suivant l'observatoire SAGE en 2019) arrive néanmoins à atteindre les objectifs de bon contrôle, et encore moins les objectifs fixés par les recommandations internationales.

Ceux qui y arrivent le font aux dépends de leur qualité de vie par de multiples rajouts correctifs dans la journée en fonction des alertes de leur capteur interférant avec leur quotidien. Outre une charge mentale importante, ces sujets peuvent présenter des hypoglycémies sévères souvent mal ressenties. Alors que la boucle fermée - le pancréas artificiel- est enfin disponible à travers plusieurs systèmes, on ne peut que se désoler des décisions prises par la #cnedimts qui servent de base aux protocoles de remboursements par le #ceps. Ne réserver les systèmes fonctionnant avec le Dexcom G6 qu'à ceux qui sont éligibles à ce capteur (être déséquilibré avec une HbA1C>8%) est un non sens. Restreindre le nombre de sujets a peut-être une logique économique pour certains. Ceci est peut être vrai à court terme, mais cela ne prend pas en compte les conséquences des hypoglycémies graves. ainsi que les attentes de cette révolution médicale pour enfin lâcher prise et mieux dormir. Que va-t-il se passer? Les médecins risquent de changer les critères d'inclusion face à la demande, rendant encore moins lisibles les évaluations de ces systèmes. Souhaite-t-on vraiment que les patients dégradent leur équilibre pour atteindre les critères fixés par les agences? Il reste aussi possible de mettre en place une pompe avec un algorithme en libre accès, dont un vient d'avoir l'agrément de la FDA. A trop vouloir réguler, on risque d'aller dans le sens inverse du progrès. Au secours!


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